Diversité des techniques et des terres utilisées sur notre chantier
Sur notre chantier, nous expérimentons plusieurs techniques de construction : terre allégée avec les hourdis, les briques et les quenouilles, et une terre plus lourde avec la chape, le pizé, les adobes, et les enduits. Vous pouvez voir les visuels de ces différentes méthodes, et pour les détails techniques, nous les expliquons dans d’autres articles dédiés.
Focus sur les adobes
Les adobes sont des briques (de petites dimensions) composées de terre, de sable et de très peu de fibres (on utilisera la sciure de notre menuisier), ce qui les rend plus lourdes. Leur poids est de 1600kg/m3. Le sable est nécessaire pour que les briques se tiennent et ne fissurent pas. Cette caractéristique leur permet d’être particulièrement efficaces pour absorber et garder la fraîcheur. Nous avons prévu d’utiliser ces adobes pour construire un mur de notre cave. Nous devrons en fabriquer 387.
Nos tests d’enduits
Nous avons testé plusieurs recettes d’enduits en utilisant différentes terres, avec trois mélanges principaux :
Terre à barbotine + sciure (de notre menuisier) mais la sciure a la capacité de rendre le mélange moins collant ce qui ne nous arrange pas,
Terre à barbotine + sable (fin),
Terre à barbotine + paille (coupée finement).
Ces différentes combinaisons nous aident à trouver la meilleure recette adaptée à notre projet.
Le poids des enduits et de 1600kg/m3. Nos enduits feront en moyenne 4cm. Le volume de terre nécessaire sera de 6m3.
Nous avons calculé que la terre de notre terrain sera suffisante pour réaliser les hourdis, les briques et les adobes. En revanche, nous n’en aurons pas assez pour la chape et les enduits. C’est pourquoi nous cherchons d’autres terres pour ces étapes.
Chaque terre a ses particularités et ne convient pas à toutes les techniques. Par exemple, la terre de notre terrain n’est pas idéale pour les enduits car elle contient des boulettes d’argile qui compliquent le rendu et elle fissure aisément. D’ailleurs l’idéal est de choisir les techniques en fonction de la terre disponible et non de l’inverse…
Nous allons maintenant laisser sécher les différents mélanges pour pouvoir mieux identifier la recette la plus adaptée, la terre qui correspondra le mieux, et surtout, la quantité disponible — ce qui n’est pas toujours simple à estimer.

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