Quand il y en a mare, il y a Malabar !

Bonne nouvelle sur notre chantier : le terrassier est venu creuser la mare ! Jusqu’ici, nous avions démarré à la main en creusant un petit trou pour récupérer la terre destinée à nos premières briques – déjà 280 de réalisées. Une belle aventure… mais aussi beaucoup d’énergie pour remplir nos bacs à la pelle, jour après jour.

Alors forcément, voir arriver la pelleteuse, c’est un vrai soulagement ! Elle va nous permettre de récupérer la terre dont nous avons besoin pour la suite des briques, dans de bien meilleures conditions.

L'arrivée de la pelleteuse

C’était assez impressionnant de voir cet engin sur notre terrain : à la fois enthousiasmant de pouvoir enfin creuser la mare, mais aussi touchant et aussi sensible de voir le sol piétiné et retourné. En tant que personnes soucieuses à l’environnement, cela nous a forcément remué, mais dans ce cas, pas vraiment le choix…

Dimensions de la mare

La mare mesure environ 5 mètres de diamètre, avec un rayon de 2,5 mètres. Le pourtour, de 1 mètre de large, a été creusé à 80 cm de profondeur, tandis que le centre descend jusqu’à 1,50 m. Nous avons découvert pas mal de pierres au passage, que nous avons mises de côté : elles serviront plus tard pour faire le tour de la mare… une fois que la bâche sera posée (mais ce n’est pas pour tout de suite !).

Une mare pensée pour la récupération d’eau

Le dimensionnement de la mare a été calculé en fonction de la récupération d’eau de pluie depuis notre toiture végétalisée (pente nord). Nous avons pris en compte la surface du toit, la pluviométrie moyenne de la commune sur plusieurs années et un coefficient de rétention lié à la végétalisation du toit. Elle est suffisamment grande pour que nous puissions en prélever une petite quantité sans détruire la vie qui sera à l’intérieur, afin que nous puissions arroser notre jardin.

Terre végétale, terre minérale

Le terrassier a soigneusement séparé les couches : d’un côté, la terre végétale (que nous n’utilisons pas pour les briques), et de l’autre, la terre minérale que nous recherchons. Le décapage a été fait à environ 30 cm de profondeur pour atteindre la bonne couche. Nous avons aussi repéré une poche de terre grise intéressante, que nous avons mise de côté pour d’éventuels essais.

C’est une belle avancée pour la suite du chantier. Grâce à cette mare, nous avons une réserve de terre bien plus accessible qui nous facilitera la fabrication des briques et surtout des hourdis (qui vont demander plus de terre).